Un vicieux vent du Nord-est totalement hors saison et déplacé se maintiens et sape nos espoirs de vols de distance faciles. Le régime d’ouest se laisse désirer. La brise de mer nous atteint bien le soir pour des vols dynamiques, mais sans possibilité de réelle distance.
De plus hier mon ami Dilip, de Pune, à réussi à me motiver pour tenter un vol en milieu de journée mal grès la chaleur et cette influence Nord. J’ai mis plus d’une heure pour sortir des premières inversions et atteindre une altitude permettant de programmer un vol de distance. Trop tard, Dilip était déjà loin et la brise de mer rentrante stabilisait l’atmosphère. Comme lot de consolation, j’ai pu faire quelques photos de la région.
Panchgani et son haut lieu touristique, Table Land.
Le Centre Ville, paradis des frugivores
En attendant de meilleures conditions, je joue avec mon appareil de photo et fait de la relation publique. De jeunes Indiens aisés de Bombay aiment fréquenter le camp. La plupart ont voyagé de par le monde, échanger nos points de vue sur les pays visités est toujours passionnant. La Suisse fait en général partie de leur destination préférée.
]]>Mais il y a une autre possibilité, passer la majeure partie de la journée à trainer entre le camping et la ville, manger quelques kilos de fruits, jouer avec nos ordis, parler sans fin de nos aventures parapentesque et attendre que les conditions se calment. Vers les 4 heures de l’après-midi, la chaleur baisse un peu et nous pouvons imaginer nous exposer au soleil. Pour les courageux, ou les fainéants plus tôt, il existe une possibilité de décollage juste devant les tentes du camping. C’est un peu raide. Et très alimenté par la brise maritime d’ouest.
Dès que la voile prend le vent, tout va très vite. Les 30 premiers mètres se font à la verticale. Droit haut.
Le décollage juste devant les tentes, pas grand, très raide, mais si près. Et si vraiment vous êtes très bon ou très inconscient, il est possible de se reposer devant les tentes…pratique, mais définitivement risqué.
Une fois en l’air tout se calme. Jusqu’à 2 ou 3 kilomètres au large de la falaise toute la masse d’air monte.
La promenade est plaisante sur les dix kilomètres de falaises orientées ouest.
Une grande retenue d’eau emmagasine les pluies de mousson et permet d’irriguer les champs une bonne partie de l’année.
La petite ville de Panchgani se situe sous le plateau que l’on voit au loin.
Ce vol a tout de même quelques inconvénients, il est difficile de descendre pour se poser sur les crêtes, et donc pas trop loin de notre camp. Il est toujours possible de se poser au bord du lac, mais la remontée prend presque 2 heures.
]]>Et pour être raisonnable, pas de vol aujourd’hui, observation et recul…pour mieux sauter demain?
Évidemment les conditions sont canon…ou en ont l’air en tout cas. Mais les pilotes présents se la jouent petits suite à un ou deux accidents et quelques vigoureuses turbulences ces dernières semaines.
Chat échaudé craint l’eau froide!
Mais après une bonne nuit de sommeil, nous sommes sensés être deux ou trois à oser nous motiver pour demain.
Un dernier regard idyllique sur la Suisse
Lever de soleil sur la plaine devant le camping
Pour le repos du guerrier
Sous la protection de …Marie?
Mot d’ordre, contemplation et recherche d’ombre
]]>C’est volable, mais pour rester collé face au vent debout sur l’accélérateur pendant une demi-heure…pas sûr que cela me tente.
Et un groupe d’amis ayant planifié une tournée en moto à but touristique, je me suis décidé pour une activité encore plus dangereuse que le vol libre, rouler sur les routes indiennes en moto.
Une heure et demie de fortes sensations plus tard, nous arrivons au Pratapgath Fort. Haut lieu de la période glorieuse du grand Maharashtra, sous la direction de Shivaji, allant de Bombay à Calcutta.
Pratapgath Fort
Remontée des Western Gaths sur Mahabaleshwar
Même pas peur?
Vue depuis le devant de la tente
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Entre au bon moment au bon endroit n’est pas toujours donné au parapentiste voyageur.
Depuis de nombreuses années je passe par Panch Gani pour voler mais les conditions aérologiques ne m’ont jamais été vraiment favorables.
Jusqu’à hière .
Voici donc 2 photos pour illustrer ce vol.
Demain je prends le train de Pune à Pathankot (40 heures) et j’aurais tout le temps pour vous mitonner un article plus complet.