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Non classé – chatriwalla http://chatriwalla.airfly.ch Sortez ouvert Tue, 09 Oct 2018 12:17:50 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.25 Partir! http://chatriwalla.airfly.ch/?p=726 Tue, 02 Oct 2018 10:13:46 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=726 Mais pourquoi décide t’on de partir ? De passer « sous les fourches Caudines », d’ôter ses chaussures devant un employé désabusé, de se faire toucher les mains par une machine détecteur d’explosifs, de se sentir coupable, de rien mais sait-on jamais ? Des réminiscences du pêcher originel ? Jésus n’aurait pas payé toute nos fautes finalement ? Alors pourquoi tous ces tracas? Je pourrais être au près de mon feu, à lire des articles sur la lente mais certaine déliquescence du monde. Tranquille !

Mais, il faut rêver d’ailleurs, fantasmer sur l’herbe du pré d’à coté, plus verte par définition, par fantasme ?

En fait partir c’est mourir un peu, faire son deuil des acquis, quitte ou double, regarder les mirages à l’horizon. Et découvrir autre chose, ce à quoi on ne s’attendait pas, casser le rythme plan plan pour se mettre en situation de réceptivité, sans le choix. L’aventure ne se choisit pas, elle nous saute dessus une fois que l’on a réuni les ingrédients précurseurs, puis la réaction se fait d’elle même. On lutte.

Bon, je ne pars pas vraiment dans l’inconnu, mes 36 voyages précédent devraient m’avoir aguéri ! Mais que néni, toujours la même insécurité, le doute, la crainte de l’échec !

Et tout à coup, on se sent vivant, l’énergie de survie prends le dessus, le goût du risque reviens nous titiller, l’inconnu devient désir.

Le voyage rends maniaco dépressif, des moments d’euphorie suivis de plongées dans la morosité. Et c’est là que se trouve le secret! Du contraste, donner du « relief » à sa vie. Épicer son quotidien.

Il est temps pour moi d’aller fouler le sol de mes ancêtres, de ma grand mère Olga Pavlova, la Russie !

La lutte continue !

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360 degrés http://chatriwalla.airfly.ch/?p=723 Sun, 22 Oct 2017 07:38:08 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=723 C’est en faisant des cercles que nous montons en thermiques. La maison désirée par la communauté des Flying Babas s’est donc voulue circulaire.

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L’idée de faire une habitation dans un endroit difficilement atteignable par la route, même en jeep, était farfelue à notre époque de déplacements rapides.
Mais pour des parapentistes le lieu est assez facile à rejoindre par les airs. En montant en taxi à Billing, le décollage de Bir, il suffit de faire un petit cross de 15 kilomères pour l’atteindre.

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En suivant cette crète, descendante, on se dirige vers le 360°

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Pour arriver au but en vol, il faut quelques éléments, des thermiques, un pilote capable de se poser au sommet d’une crête, et un peu de stratégie pour le faire dans de bonnes conditions.
Trop tôt les thermiques sont encore trop fort, trop tard on coule sous la crête et on se retrouve à Jogindernagar, au fond de la vallée.

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Après une heure de lutte pour arriver à descendre pour poser, on aurait dû partir de Billing une heure plus tard, nous avons pu aller ranger nos parapentes et nous préparer pour l’anniversaire de Sanjay, notre ami pilote de Bombay. Et admirer le coucher de soleil sur les montagnes qui constituent notre terrain de jeu.

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La fête fût somptueuse. Nourriture, jeux et musique. Les Flying Babas savent recevoir.

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Bravo à Robin l’artiste charpentier et aux Flying Babas team pour ce lieu de rencontre cosmopolite. Et à Rushan, l’Indien local qui à loué son terrain et participé à la réalisation de ce lieu improbable.

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Happy Divali http://chatriwalla.airfly.ch/?p=715 Fri, 20 Oct 2017 06:51:56 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=715 La météo nous a fait une jolie surprise pour la Divali. Après quelques jours de stabilité, des plafonds à seulement 3000 mètres, la couche convective s’est épaissie jusqu à 4200 métres. Juste ce qu’il nous faut pour passer “derrière“. C’est à dire pour s’engager dans les grosses montagnes avec une bonne chance de ressortir sur les plaines de la Kangra.

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Mais les bonnes conditions se payent, hier il y a eu de la casse, deux Russes sont “tombés“, un mort, un blessé grave.
Le nombre de parapentistes et l’ambiance compétitive pousse certains pilotes dans leur zone de risque. Les Russes semblent particulièrement touchés par ce phénomène. Les accidants de hier vont peut être calmer le jeux pour quelques jours, mais j’en doute.
The show must go on, et les parpentes tournent et tournent.

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Back to Bir! http://chatriwalla.airfly.ch/?p=705 Mon, 02 Oct 2017 07:42:34 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=705 Après 6 ans d’absence, je retrouve le site amélioré. Un décollage et un attérissage mis en forme par des travaux lourds. Et intelligents! Il faut le préciser, car ce n’a pas toujours été le cas par ici.
Un concour de circonstance nous fait arriver juste pendant un week end prolongé, ce lundi 2 octobre est le Mahatma Ghandi day. La moitié de Delhi semble s’être donné rendez vous ici pour faire un vol biplace. Plus de 100 biplaceurs tournent comme des fous. Première montée…. 6 heure du matin! Et le ciel ne désemplis pas jusqu’à la nuit. Hière le dernier bi à volé juste avant la nuit totale! Et il s’est pris une bonne remontrance à l’atterrissage par ses collègues. Bien fait.
Demain tout reviens à la normale. Il n’y à qu’une petite dizaine de pilotes indépendants au bled pour l’instant. La majorité des parapentistes vont débarquer d’ici la fin du mois.
Aujourd’hui nous avons pu faire deux vols, un tôt et un tard, pour faire découvrir le site à Lydie.
Une photo prise avant le premier vol
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Et une photo après le premier vol
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Vous remarquerez que comme tout pilote qui vole pour la première fois à Bir, Lydie est beaucoup plus souriante à l’attérissage qu’au décollage.
La raison est simple,
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Le site est impressionnant.
Et les vautours sont toujours autant acqueillants, et taquins.
A bientôt.

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Istambul par hazard. http://chatriwalla.airfly.ch/?p=697 Fri, 29 Sep 2017 21:57:27 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=697 Tout était organisé aux petits oignons. Ce devait être un record de vitesse pour faire Genève—Bir. Mais il faut se méfier des planings parfaits, un grain de sable et tout déraille, là ce fût une courte période d’inatention, une incompréension des indications, et crack, on se retrouve comme des idiots à courir après un avion qui n’est plus là. Suit un petit moment de presque panique, vite modérée par un service impeccable du responsable des passagers perdus. Turkish Airline s’est occupé de nous de façon calme et pondérée. A peine une heure ou deux plus tard nous voilà dans un hotel luxueux, avec un vol pour le soir suivant et une journée de libre à Constantinople, nous allons pouvoir visiter Sainte Sophie! Le palais de Tokapi! Traverser le Bosphore en bateau! Passer de l’orient à l’occident en un clein d’oeil!
Evidemment battre mon record de vitesse Genève—Bir aurait été classe. Mais visiter Istambul n’est pas pour me déplaire, bien au contraire!
Une bonne nuit dans un hotel aux frais du sultan et demain on joue aux touristes chez les Turks.
La classe en fait.

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Le café http://chatriwalla.airfly.ch/?p=692 Wed, 16 Mar 2016 15:44:11 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=692 Pour comprendre un tant soit peu l’incroyable complexité de l’organisation sociale Marocaine, il faut parler du creuset, du haut fourneau où tout se passe, où l’alchimie s’opère.
Le café.
Pas celui que l’on boit, celui où l’on s’assied, se rassemble.
Nous aussi, nous avons nos « cafés », lieux de consommation de boisson roborative le matin, fréquenté par des travailleurs stressés disposant de 15 minutes montre en main.
Dès la mi journée les consommations s’alcoolisent et changent la dénomination du lieu en bar, pub. L’ambiance change aussi. L’ivresse, même légère, s’invite.
Le café/bar européen n’a pas le même rôle social que le café pas bar Marocain.
Pas d’alcool, autre ambiance.
Mais pas de femmes non plus!
Deux ingrédients qui, si ils n’étaient pas présents dans nos débit de boissons, les désertifieraient aussi sec. Si jose dire.
Ici, le café est bureau, centre de contact, centre d’appels, et centre de vie tout court. Mine d’informations surtout, et sur tout!
Dans les rues l’on glane quelques nouvelles, au café on les récoltes à la source!
Le café Marocain est une compilation de Facebook et WhatsApp en non virtuel!
En lieu et place du  » big brother  » de la toile, une multitude de petits frères qui se surveillent, s’observent, communiquent, partagent.
L’on ne fréquente pas ce lieu en dilettante, l’affaire est sérieuse, on ne s’y assied pas sur une fesse entre deux rendez vous, c’est un marathon, pas un sprint.
Comme dans tous lieux de rassemblement, une hiérarchie s’y met en place, mouvante, vivante, structurante. Sa réputation, son image, sa prestance s’y joue en continu.
Qui parle à qui, sur quel ton, avec déférence ou familiarité, tout s’observe, s’intègre dans une trame cherchant sa chaîne.
La complexité du tissus social qu’y s’y tisse est fractal. Une infinité d’échanges suivant un code propre à la culture de chaque lieu.
L’expression Indienne  » le même chose mais différent « , s’accorde bien aux cafés Marocains. Tous uniques par leur faune, leurs clients, mais jouant le même rôle du nord au sud, liant le pays et sa population.
S’y assoire pour un touriste patient est la meilleure façon d’essayer d’effleurer la réalité du Royaume.

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Voler aux Canaries http://chatriwalla.airfly.ch/?p=689 Tue, 15 Mar 2016 00:32:08 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=689 La probabilité de se trouver au bon moment au bon endroit pour pratiquer le vol libre est loin d’être garantie. Stabilité de la masse convective, couverture nuageuse, vent fort, les ingrédients pouvant balayer les espérances  du parapentiste en voyage sont légion. Une des solutions serait de programmer de longs séjours afin de se garantir un maximum de chances de voler …. 
Sur 9 jours de présence, un seul me fut offert par dame météo. Juste assez pour faire quelques photos et tester l’aérologie de Hermingua.
Le site possède un décollage bien entretenu, facile par vent faible ou modéré, pouvant devenir technique par vent fort. Le relief et la texture du sol volcanique de l’île ne prêtent pas à l’improvisation.
Milliers de valons, fractures, replis sculptés dans une roche volcanique extrêmement abrasive, saupoudré d’une végétation piquante pour le moins, de champs de ronces pouvant atteindre deux mètres de haut. Mais le plus effrayant, ce sont ces plantes grasses géantes aux pointes effilées et incassables!
L’idée de devoir faire un atterrissage d’urgence dans ce terrain est cauchemardesque. Une fois pris la décision de décoller, le pilote à intérêt de respecter son plan de vol. Au risque d’une séance d’acupuncture improvisée.
L’atterrissage est à la mesure du relief, il demande une approche réfléchie. En un mot, pas un site pour débutants.
Heureusement, en cas d’incertitude ou d’impossibilité,  la Gomera offre d’autres occupations si le vol tombe à l’eau (façon de parler, vu la dimension des vagues… ce serait sa dernière baignade).
La marche est LA solution de rechange pour le pilote en manque d’exploits sportifs. Entre la mer et le plus haut sommet, 1450 mètres de dénivelé, offrant des paysages dramatiques, spectaculaires, le tout parcouru par une pléthore de chemins superbement entretenus.
Mais ceci est une autre histoire ….

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Le Royaume en colère http://chatriwalla.airfly.ch/?p=687 Mon, 14 Mar 2016 12:20:02 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=687 Le ton, l’élocution du Marocain, parlant sa langue arabo/berbero/française, peut facilement devenir sonore, riche en intonations rocailleuses, gutturales. Le tout accompagné de gestes et de regards persuasifs. Impressionnant, une comédie tragique dans un ver d’eau! Le tout se termine en général par un sourire complice et un énième café sur une terrasse, lieu de vie du peuple mâle Marocain. Les femmes elles sont occupées à faire tourner le pays, menues tâches comme la cuisine, l’éducation des enfants et tout le reste, les hommes ayant de hautes affaires en cours… au café du coin.
Mais hier, le peuple Marocain a manifesté, tous genres confondus, contre une déclaration du secrétaire général de l’ONU.
Mr Ban Ki Moon a lâché une petite pique, l’air de rien, à propos de la légitimité territoriale du Maroc sur ses possessions Sahariennes. Un pet foireux? Une tentative pour voire? De la déstabilisation volontaire? La réaction à été immédiate. La nation toute entière s’est enveloppée dans une toge d’indignation! Tous derrière leur suzerain, Maroc  » uber alles » et tout le toutim.
Il faut dire que ce territoire, vaste étendue de cailloux brûlante le jour et glaciale la nuit, plus austère qu’un protestant pénitent, a son petit secret, c’est un des trésors de l’humanité. Le plus gros gisement de phosphate au monde se cache sous ce paysage rébarbatif.
Le phosphate, rappelons le, est le minéral, non renouvelable, qui permet à notre agriculture de nourir les 7 ou 8 milliards d’individus peuplant notre petite boule bleue. Sans phosphate, finies les révolutions vertes, famine et canibalisme garanti.
Produit donc hautement stratégique, réveillant de nombreuses convoitises, ce phosphate peut, pourrait complètement changer la donne pour le Royaume.
Un Maroc riche de devises, exportateur, pourrait se donner les moyens de sa politique progressiste. Hopitaux, écoles, services sociaux, autant d’outils absolument nécessaires à la pérennité de nos pays développés, l’ONU le refuserait au dernier pays politiquement stable d’Afrique du Nord?!
Pour donner cette manne à qui? L’Algérie, riche de pétrole et de multiples ressources minérales, que ce pays utilise pour???? Enrichir quelques généraux à milliards? Ce dont nous sommes sûr, le peuple Algérien ne voit pas la couleur des milliards de pétrodollars que rapportent  ces ressources.
La colère, parfaitement maîtrisée, n’en est pas moins présente. L’incompréhension ainsi que l’impression de se faire prendre pour des billes uni le peuple derrière son roi, conscient de l’enjeu qui se joue ces jours. Cette phrase assassine et ses répercussions pourraient déstabiliser et entraîner dans un conflit armé un pays qui aspire à la paix et au droit à rentrer dans le giron des pays dits développés.
A quoi joue la société des nations? Qui se cache derrière tout ça? Pourquoi rallumer une dispute ancestrale semblant sur la voie d’une résolution depuis deux ans?
Donner c’est donner, reprendre c’est voler! Adage international.
Cette question sur la possession du Sahara occidental devra être réglée définitivement et espérons le pacifiquement.
Le Maroc mérite mieux que devenir un état dépecé, explosé de plus en Afrique du Nord.
Vive le roi Mohamed Vl.

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Douter ou ne pas douter, là est la question http://chatriwalla.airfly.ch/?p=684 Sun, 13 Mar 2016 10:42:26 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=684 Le voyage est il une question de confiance?
Certainement.  Un touriste hésitant est un touriste diminué. Dans ses mouvements, ses déplacements, ses achats.
L’étranger doit se sentir en sécurité, à l’aise pour envisager une relation à l’autre, à l’indigène qui lui est souvent partiellement incompréhensible.
Différence de culture, de religion, de mode de vie, autant de ponts à traverser pour créer un contact. Qu’il soit d’amitié ou mercantile.
Et c’est là que le doute survient. Une remise en question de ses capacités d’évaluation, de son jugement ( temporaire!) d’autrui. Ais je raison de lui faire confiance? Est il un bon croyant et respectera t’il les préceptes de sa religion? Qui toutes, j’ose le rappeler, condamnent le vol, la violence, l’abus de situation dominante.
Le doute peut ronger de l’intérieur, pourrir une relation qui aurait toute les raisons de prospérer dans les meilleurs conditions. C’est le ver dans la pomme.
Aies confiance. Une parole retrouvée dans les 3 Livres.
Mais qui n’a pas été hypnotisé par le dialogue entre Kha et Mowgli, dans lequel le sepent chante: aies confiance. Le livre de la jungle est un conte philosophique qui a marqué des générations.
Alors quelle attitude suivre? Une confiance bobo politiquement correcte ou une méfiance de xénophobe en goguette?
C’est là que le doute s’installe, entre ces deux attitudes, le vacancier perdu loin de chez lui vacille tel le bipolaire en crise.
Le phénomène peut devenir si puissant que naît la peur, instinct de conservation primaire, occultant la réflexion. Fermant toute les portes de la communication fraternelle.
La solution? Il n’y en a pas de permanente, aucun théorème suivi de sa corollaire rassurante.
Mais je ne peux pas m’empêcher de vous donner ma recette, qui vaut ce qu’elle vaut.
Elle consiste en 3 points.
– observer la situation avec du recul, si possible assis.
–  respirer pour aérer ses quelques cellules grises et ainsi leur donner une chance de vous éclairer judicieusement.
– vivre l’instant intensément.
Vous me direz que cette recette est la même que celle que nous devrions suivre tous les jours. Oui, mais en voyage, tout est exacerbé, amplifié. C’est en quelque sorte l’épreuve du feu de ses capacités de gestion générale.
En fait, le doute bien géré est l’épice de la vie, à chacun son assaisonnement.
Bon voyage et bon appétit.

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La Gomera http://chatriwalla.airfly.ch/?p=673 Fri, 04 Mar 2016 10:40:59 +0000 http://chatriwalla.airfly.ch/?p=673 La montagne à la mer. Ou la montagne dans la mer devrais je dire. Du hublot de l’avion,  durant l’approche de l’île de Tenerife, la seule partie visible au dessus des nuages était cette magestueuse montagne, 3700 m, blanche, couverte de neige, et j’ai commencé à regretter de ne pas avoir pris mes skis…..

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mais en fait non, la température au niveau de la mer était bien clémente.
Par contre la découverte des premiers paysages entre l’aéroport et le port font souci. Un bétonnage débridé pour un tourisme de masse. Sans complexe ni retenue.
Anglais, Allemands, Hollandais, Russes, Français et des Suisses évidemment. Touristes internationaux qui semblent tous ou presque pratiquer le passe temps favori des Canaries, l’apéritif prolongé. La marche de l’arrêt de bus au port, dans Los Christianos, me laisse admirer quelques milliers de vacanciers alcoolisés.
Le ferry me permettant de quitter l’île de Tenerrife est un super fast. Un catamaran géant. Une débauche de surpuissance. 45 minutes de traversée à pleine vitesse pour arriver à San Sebastian.
Capitale de l’île de La Gomera San Sebastian est une petite ville, sans démesure, plantée d’arbres majestueux, avec pour centre une belle église. Le port est rempli de bateaux à voile se préparant pour la traversée sur les Antilles.
Yoko m’accueille sur le quai pour nous mener dans la masure qui nous servira de logis les trois prochains jours.

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Le jardin est classique.

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Et nous y sommes aussi à l’aise que si nous étions assis sur ces magnifiques sièges de fakir.

On ne peut pas vivre comme un marginal et se sentir chez soi dans ce genre d’endroit.
Mais dormir sur la terrasse fut bien agréable.
De toute façon dès le premier jour je crapahute dans tous les sens pour decouvrir l’île.
Que je vous presenterai dans un autre billet doux.

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