Vu les conditions de vol peu amusantes des derniers jours, nous avons cherché le calme et la sérénité. Et pour la trouver il faut aller à une vingtaine de kilomètres du déco, sur les grosses toutes blanches, qui sécrètent de doux thermiques de haute altitude. Mais pour rejoindre ce havre de paix, il faut bien prendre quelques thermiques musclés, oser des transitions sinusoïdales. Pour notre plaisir les ascenseurs n’ont pas excédé les 7 mètres seconde. Sympa.
Puis la récompense du pilote, des montagnes blanches et vierges à perte de vue, une aérologie digne d’un soaring de bord de mer, enfin presque. Nous pratiquons le sport le plus fou…et de fois le plus gratifiant qui soit.
Malgrès un froid vif, vivifiant? Que du bonheur.
Même pas peur.
C’est ou qu’on va?
N’est-ce pas un ciel photogénique?
Puis le lendemain, mécréant doutant une fois de plus de la générosité de conditions aérologiques, nous avons à nouveau traîné au petit déjeuné en critiquant le développement des premiers cums. Blazés? Puis Debu et Urs se sont décidés à prendre Olivier et Danielo pour un vol découverte…et nous nous sommes retrouvés au même endroit que le jour d’avant. Un peu plus haut même, 4400. La Kangra est des fois si généreuse, et ce n’est qu’un début, nous attendons les conditions réellement viriles pour ces prochains jours, que du bonheur et même pas peur.
Ils ont l’air petit mais c’est des biplace, c’est la montagne qui est grande!
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