Dans les jardins de Nek Chand
Pour redescendre de Bir à Delhi plusieurs moyens de transports se présentent au condamné.
Le bus, 15 heures de virages cahotiques, pas cher!
Le taxi, 12 heures de course poursuite sur des routes infestées de conducteurs…irréguliers, dirons-nous pour rester polis.
Le taxi puis le train, pas mal, un bon compromis au niveau de la sécurité, mais long.
Ayant testé ces différentes options à de multiples reprises au cours des 20 dernières années, je m’étais fait à l’idée que la solution idéale n’existait pas.
Quelle que soit la façon, on arrive à Delhi tout froissé, fatigué, pas frais.
Mais cette année nous sommes partis tôt le matin, au lieu de la fin de journée traditionnelle, dans un taxi conduit par un chauffeur presque toujours prudent, presque.
Destination, Chandighar, capitale des états du Punjab, et de l’Hariana.
Pour y visiter des jardins transformés en musée de l’art brut sur une surface que j’estimerais à une dizaine de terrains de football.
L’idée de couper notre croisière douloureuse vers Delhi au milieu, et pour visiter un musée, ne m’as pas tout de suite enthousiasmé.
J’ai toujours traité ce parcours comme une potion amère à boire, d’une traite, presque sans respirer.
Mais la persuasion féminine et la peur de passer pour un inculte complètement hermétique à l’art, a part à celui du vol libre évidemment, m’ont persuadé.
Voici quelques photos prises durant les trois heures que nous avons passées à flâner dans cet univer irréel.
Et cerise sur le gâteau, le train super-rapide de Chandighar à Delhi est comfortable et ponctuel.
Nous arivons à Delhi à 22 heures, frais comme des roses et le yeux encore pleins des jardins.