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chatriwalla

Sur les chapeaux de roues !

Normalement la saison commence en douceur, mais pas cette année. Le bases sont montées dès les premiers jours d’octobre au dessus des 3500-4000 mètres, le matin, et l’atmosphère est pour le moins instable, nous avons donc de sérieux thermiques, mais c’est sport. Et dès le début d’après midi, il faut se focaliser sur les sur-développements ! Les cumulonimbus poussent comme des champignons atomiques, des rideaux noirs bloquent l’horizon et le tonnerre se met à gronder pour nous avertir qu’il est plus que temps de penser à descendre. Perdre de l’altitude n’est pas toujours évident, et ne pas arriver à descendre lorsque l’orage gronde pas si au loin, met les nerfs à rude épreuve.

Bir reste Bir, rien n’est garanti, rester sur ses gardes est impératif. Prendre les bonnes décisions stratégiques en temps et en heure vital!

Les pilotes les plus expérimentés s’engagent déjà plein nord, malgré les gros noirs, la pluie si ce n’est la grêle. Pour ma part je ne suis pas mûr, je me permet des minis approches de la haute montagne, si je suis vraiment assez haut; marges de sécurité maximales, plan de fuite pré-programmé et réactualisé en permanence.

Une fois bien habitué à la turbulence et aux multiples mouvements de ma voile, qui acquiert une vie indépendante par moments, je me lancerai dans des vols plus « engagés », comme on dit ici.

Au sol, l’Inde est fidèle à elle-même, surprenante et anarchique, en plein essor, hyper active, contrastée !

Une chose ne change pas, le plaisir de manger des parontas au petit déjeuner, des dal sabji le midi, et de cuisiner entre amis le soir.

A bientôt pour de nouvelles aventures. Jai bollé Nath.

Articles Récents

post Partir!

Mais pourquoi décide t’on de partir ? De passer « sous les fourches Caudines », d’ôter ses chaussures devant un employé désabusé, de se faire toucher les mains par une machine détecteur d’explosifs, de se sentir coupable, de rien mais sait-on jamais ? Des réminiscences du pêcher originel ? Jésus n’aurait pas payé toute nos fautes finalement ? Alors pourquoi tous ces tracas? Je pourrais être au près de mon feu, à lire des articles sur la lente mais certaine déliquescence du monde. Tranquille !

Mais, il faut rêver d’ailleurs, fantasmer sur l’herbe du pré d’à coté, plus verte par définition, par fantasme ?

En fait partir c’est mourir un peu, faire son deuil des acquis, quitte ou double, regarder les mirages à l’horizon. Et découvrir autre chose, ce à quoi on ne s’attendait pas, casser le rythme plan plan pour se mettre en situation de réceptivité, sans le choix. L’aventure ne se choisit pas, elle nous saute dessus une fois que l’on a réuni les ingrédients précurseurs, puis la réaction se fait d’elle même. On lutte.

Bon, je ne pars pas vraiment dans l’inconnu, mes 36 voyages précédent devraient m’avoir aguéri ! Mais que néni, toujours la même insécurité, le doute, la crainte de l’échec !

Et tout à coup, on se sent vivant, l’énergie de survie prends le dessus, le goût du risque reviens nous titiller, l’inconnu devient désir.

Le voyage rends maniaco dépressif, des moments d’euphorie suivis de plongées dans la morosité. Et c’est là que se trouve le secret! Du contraste, donner du « relief » à sa vie. Épicer son quotidien.

Il est temps pour moi d’aller fouler le sol de mes ancêtres, de ma grand mère Olga Pavlova, la Russie !

La lutte continue !


post 360 degrés

C’est en faisant des cercles que nous montons en thermiques. La maison désirée par la communauté des Flying Babas s’est donc voulue circulaire.

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L’idée de faire une habitation dans un endroit difficilement atteignable par la route, même en jeep, était farfelue à notre époque de déplacements rapides.
Mais pour des parapentistes le lieu est assez facile à rejoindre par les airs. En montant en taxi à Billing, le décollage de Bir, il suffit de faire un petit cross de 15 kilomères pour l’atteindre.

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En suivant cette crète, descendante, on se dirige vers le 360°

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Pour arriver au but en vol, il faut quelques éléments, des thermiques, un pilote capable de se poser au sommet d’une crête, et un peu de stratégie pour le faire dans de bonnes conditions.
Trop tôt les thermiques sont encore trop fort, trop tard on coule sous la crête et on se retrouve à Jogindernagar, au fond de la vallée.

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Après une heure de lutte pour arriver à descendre pour poser, on aurait dû partir de Billing une heure plus tard, nous avons pu aller ranger nos parapentes et nous préparer pour l’anniversaire de Sanjay, notre ami pilote de Bombay. Et admirer le coucher de soleil sur les montagnes qui constituent notre terrain de jeu.

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La fête fût somptueuse. Nourriture, jeux et musique. Les Flying Babas savent recevoir.

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Bravo à Robin l’artiste charpentier et aux Flying Babas team pour ce lieu de rencontre cosmopolite. Et à Rushan, l’Indien local qui à loué son terrain et participé à la réalisation de ce lieu improbable.


post Happy Divali

La météo nous a fait une jolie surprise pour la Divali. Après quelques jours de stabilité, des plafonds à seulement 3000 mètres, la couche convective s’est épaissie jusqu à 4200 métres. Juste ce qu’il nous faut pour passer “derrière“. C’est à dire pour s’engager dans les grosses montagnes avec une bonne chance de ressortir sur les plaines de la Kangra.

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Mais les bonnes conditions se payent, hier il y a eu de la casse, deux Russes sont “tombés“, un mort, un blessé grave.
Le nombre de parapentistes et l’ambiance compétitive pousse certains pilotes dans leur zone de risque. Les Russes semblent particulièrement touchés par ce phénomène. Les accidants de hier vont peut être calmer le jeux pour quelques jours, mais j’en doute.
The show must go on, et les parpentes tournent et tournent.


post Back to Bir!

Après 6 ans d’absence, je retrouve le site amélioré. Un décollage et un attérissage mis en forme par des travaux lourds. Et intelligents! Il faut le préciser, car ce n’a pas toujours été le cas par ici.
Un concour de circonstance nous fait arriver juste pendant un week end prolongé, ce lundi 2 octobre est le Mahatma Ghandi day. La moitié de Delhi semble s’être donné rendez vous ici pour faire un vol biplace. Plus de 100 biplaceurs tournent comme des fous. Première montée…. 6 heure du matin! Et le ciel ne désemplis pas jusqu’à la nuit. Hière le dernier bi à volé juste avant la nuit totale! Et il s’est pris une bonne remontrance à l’atterrissage par ses collègues. Bien fait.
Demain tout reviens à la normale. Il n’y à qu’une petite dizaine de pilotes indépendants au bled pour l’instant. La majorité des parapentistes vont débarquer d’ici la fin du mois.
Aujourd’hui nous avons pu faire deux vols, un tôt et un tard, pour faire découvrir le site à Lydie.
Une photo prise avant le premier vol
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Et une photo après le premier vol
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Vous remarquerez que comme tout pilote qui vole pour la première fois à Bir, Lydie est beaucoup plus souriante à l’attérissage qu’au décollage.
La raison est simple,
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Le site est impressionnant.
Et les vautours sont toujours autant acqueillants, et taquins.
A bientôt.

Articles plus Anciens

Istambul par hazard.

Le café

Voler aux Canaries

Le Royaume en colère

Douter ou ne pas douter, là est la question

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