Hawa
Par moment, il faut que je me souvienne de la raison pour laquelle je me suis lancé dans ce périple. Le parapente, découvrir de nouveaux sites et visiter ceux existants.
Le Royaume du Maroc, par sa capacité d’ envoûtement, à travers les personnalités qu’il me fait croiser, me disperse, me perd, éclipse mes buts. Et c’ est un compliment, divertir un mono maniaque volant de ses objectifs compulsifs aériens, pas facile. Le pays m’a attrapé, et intégré dans sa logique. C’ est lui qui dicte mes orientations, et le vent.
Ce matin je suis parti prendre le train pour Essaouira, je vais finir à Maraquesh. Une brise contraire, un souffle tribord arrière et la destination s’est modifiée.
La liberté du voyageur solitaire est sans bornes, sinon celles de son esprit.
Dans le train je peux me préparer un programme, cartésien, logique.
Aguergour est-il ouvert au vol? Si oui, demain j’y vais. Sinon, direction Agadir, puis les différents sites de la côte Atlantique, au sud.
Mais une fois sorti de la gare à Maraquesh, ce plan pourra-t-il être réalisé? Techniquement parlant, aucun doute. Mais le vent, le merveilleux trouble-fête, me laissera-t-il suivre des routes toutes tracées?
Suite au prochain épisode.
Jai maya ki Jai.