Mirleft
Un village, une petite ville, une station balnéaire dans un désert de cailloux.
Pas de centre, tout en blocs et lignes droites, des rues style western spaghetti dessiné par Le Corbusier.
Mais il ne faut pas s’ y tromper, ces maisons austères, ces rues rectilignes et sèches, cachent des trésors.
En premier, la population, accueillante, comme d’habitude au Maroc, on s’ y fait…
Puis les facilités: hôtels, appartements, magasin aux prix très raisonnables.
Mais aussi des Riad luxueux aux décorations berbères, sortes de SPA privés, frais et confortables toute l’ année.
Une population de retraités cherchant la chaleur côtoie un reliquat des hippies des années 80, keep cool man.
Douceur de vie et discrétion comme « modus vivendi ».
Et bien sûr une brochette de surfeurs/kite surfeurs, qui eux n’ont semble-t-il que peu de relations avec les parapentistes. On ne fait pas partie du même monde…et ils dérangent les poissons!
Et ça vole! Si le vent vient du nord-ouest… ce qui n’ est pas toujours le cas. On a volé hier, pas aujourd’hui, trop fort, trop nord.
Mais il y a mille choses à découvrir derrière les collines dans l’arrière-pays, au fond de vallons irrigués, donc verdoyants. Ou sur les sommets brûlés de soleil ou ne survivent que les cactus et les plantes vivaces.
Le coin me plaît, beaucoup, je vais rester quelques jours de plus afin de mieux comprendre ce microcosme hétéroclite.
La Bess.
