La Gomera
La montagne à la mer. Ou la montagne dans la mer devrais je dire. Du hublot de l’avion, durant l’approche de l’île de Tenerife, la seule partie visible au dessus des nuages était cette magestueuse montagne, 3700 m, blanche, couverte de neige, et j’ai commencé à regretter de ne pas avoir pris mes skis…..
mais en fait non, la température au niveau de la mer était bien clémente.
Par contre la découverte des premiers paysages entre l’aéroport et le port font souci. Un bétonnage débridé pour un tourisme de masse. Sans complexe ni retenue.
Anglais, Allemands, Hollandais, Russes, Français et des Suisses évidemment. Touristes internationaux qui semblent tous ou presque pratiquer le passe temps favori des Canaries, l’apéritif prolongé. La marche de l’arrêt de bus au port, dans Los Christianos, me laisse admirer quelques milliers de vacanciers alcoolisés.
Le ferry me permettant de quitter l’île de Tenerrife est un super fast. Un catamaran géant. Une débauche de surpuissance. 45 minutes de traversée à pleine vitesse pour arriver à San Sebastian.
Capitale de l’île de La Gomera San Sebastian est une petite ville, sans démesure, plantée d’arbres majestueux, avec pour centre une belle église. Le port est rempli de bateaux à voile se préparant pour la traversée sur les Antilles.
Yoko m’accueille sur le quai pour nous mener dans la masure qui nous servira de logis les trois prochains jours.
Le jardin est classique.
Et nous y sommes aussi à l’aise que si nous étions assis sur ces magnifiques sièges de fakir.
On ne peut pas vivre comme un marginal et se sentir chez soi dans ce genre d’endroit.
Mais dormir sur la terrasse fut bien agréable.
De toute façon dès le premier jour je crapahute dans tous les sens pour decouvrir l’île.
Que je vous presenterai dans un autre billet doux.