Warning: Use of undefined constant GIRAFFE_VERSION - assumed 'GIRAFFE_VERSION' (this will throw an Error in a future version of PHP) in /home/httpd/vhosts/airfly.ch/chatriwalla.airfly.ch/wp-content/themes/giraffe2/functions.php on line 3
chatriwalla

Hawa

Par moment, il faut que je me souvienne de la raison pour laquelle je me suis lancé dans ce périple. Le parapente, découvrir de nouveaux sites et visiter ceux existants.
Le Royaume du Maroc, par sa capacité d’ envoûtement, à travers les personnalités qu’il me fait croiser, me disperse, me perd, éclipse mes buts. Et c’ est un compliment, divertir un mono maniaque volant de ses objectifs compulsifs aériens, pas facile. Le pays m’a attrapé, et intégré dans sa logique. C’ est lui qui dicte mes orientations, et le vent.
Ce matin je suis parti prendre le train pour Essaouira, je vais finir à Maraquesh. Une brise contraire, un souffle tribord arrière et la destination s’est modifiée.
La liberté du voyageur solitaire est sans bornes, sinon celles de son esprit.
Dans le train je peux me préparer un programme, cartésien, logique.
Aguergour est-il ouvert au vol? Si oui, demain j’y vais. Sinon, direction Agadir, puis les différents sites de la côte Atlantique, au sud.
Mais une fois sorti de la gare à Maraquesh, ce plan pourra-t-il être réalisé? Techniquement parlant, aucun doute. Mais le vent, le merveilleux trouble-fête,  me laissera-t-il suivre des routes toutes tracées?
Suite au prochain épisode.
Jai maya ki Jai.

Articles Récents

post Migration

Migration.
En descendant des montagnes du Rif, je pensais passer pas Moulay Bousselham, village réputé pour ses étangs environnants. Lieu de passage de nombreuses espèces migratoires. Le destin, mon seul guide, et les rencontres inscrites de tout temps en ont décidé autrement.
Mais, selon l’ adage: rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Il se trouve une autre réserve ornithologique, juste à côté du lieu de résidence de mon illustre hôte Moulay Idriss.
Enfin à à peine 15 km, ce qui me donne une occasion d’ expérimenter à nouveau les grands taxis collectifs,  tout un monde en soi. Mais revenons-en à nos voyageurs saisonniers et à leur habitat.

image

Le lac Sidi Bourhabi est situé en retrait de la plage de Marbela, près de la ville de Kenitra. Il aurait été créé par les Américains,  dans les années 60. Aide au développement?
Il est devenu un lieu de passage important pour les cigognes, les flamants roses et bien d’autres migrants aériens.
C’était sans compter sur les bienfaits du capitalisme , en fait de réserve la majeure partie des berges est atteignable en voiture ou presque. La tranquillité, l’ harmonie du lieu ont déclenché leur propre processus destructif!
Les gentils Marocains, nouveaux possesseurs de jolies voitures ne semblent plus prêts à s’ en éloigner de plus de quelques mètres…si ils en sortent.

image

Qu’ en pensent les oiseaux? Ils boudent dans la partie haute du lac, plus difficile à atteindre.

image

Un vol groupé de cigognes, en soaring au-dessus de la forêt surplombant le lac, me fascine pour un temps. Puis un promeneur, enfant du pays, vient se confier à moi d’un air outré sur la maltraitance faite par les visiteurs à la nature et à « la maison des oiseaux ».

image

Et si les cigognes se regroupent en compagnie des mouettes, m’explique monsieur Hassan, amoureux de son coin de nature, c’est pour survoler une décharge, cachée derrière la colline.


post QUITTER XAOUEN

Lors de mes ballades de repérage aujourd’hui,  je me suis fait attraper deux fois par la pluie.
Des grains, des forts, surgissent de derrière le relief. Déversent de la pluie en rideaux… de douche! Et me revoilà plus qu’ humide.
La région est prometteuse en sites de vol, mais faire du repérage dans ces conditions,  la galère. Et les prévisions ne sont pas terribles. Donc tchao Xaouen.
Demain matin je prends le bus pour Rabat, ou Kenitra plus exactement,  juste à côté de la capitale. Je vais y retrouver un ami qui va m’ aider à découvrir les lieux, et peut-être à me souvenir des endroits visités lors de mon premier séjour,  il y a 37 ans….
Qitter Xaouen est difficile, j’ y ai déjà contracté de menues habitudes, pris mes points de repère. De plus, grâce à des rencontres pour le moins chanceuses, j’ai eu l’occasion d’entrer en contact avec une palette de personnages hauts en couleur, sous leur jelaba marron…
Heureusement, il pleut, et cela me pousse vers le sud, un peu plus de chaleur, un autre monde, une autre population.
Au revoir les Rifains ex-espagnols, bonjour les Marocains d’influence française. Autres coutumes, autre langue.
On the road again.


post ZEN

Se calmer, respirer par le nez, reprendre un peu de recul.
Nécessaire après cette première semaine au Royaume.
Et si je devais décrire en un mot succinct les milliers d’ impressions vécues.
RENCONTRES
Wahcha


post LA PEUR

Le déclenchement, c’est sortir de mon fauteuil.
Puis repartir à la découverte de …ce qu’il va se passer…
Le Royaume du Maroc m’a ouvert les portes de ses médinas, et les Marocains leur humanité.
Et je m’y immerge, sans retenue.
Une succession de rencontres, toutes plus intenses les unes que les autres, m’ amène à la rencontre ou l’échange en devient presque douloureux, ou moi, l’affamé d’échanges pétillants et fournis, je tombe sur le parangon…et je pèse mes mots, du … je ne sais pas quoi…du…???
Scotché! Vous allez dire, ce n’est pas vrai, personne ne peut surpasser Gilles dans ses discours-fleuve à la Castro. Eh bien si!
Un échange intense, jubilatoire et effrayant en même temps, avec beaucoup de rires.
Et la vient la peur, ou dois-je m’arrêter? Quelle est la limite, la ligne rouge…y’en a-t-il une?
Mais c’ est une peur comme avant un premier vol, une peur d’ affamé, une peur de plaisir anticipé.
Complexe.
Et je la vis.
Jai maya ki Jai

Articles plus Anciens

PREMIER VOL

CHEFCHAOUEN

VOLUBILIS

MAROC

Le premier d’une longue série?

css.php